La période de trek au Ladakh commence début mai (préférer fin mai pour les cols au-dessus de 4500m) pour finir mi-novembre (mi-octobre pour les cols) avec un pic de fréquentation juillet-août. Pour les moins frileux, l'hiver est sublime même si rigoureux. Il y a de nombreux festivals dans les monastères de la vallée de l'Indus et on peut effectuer la légendaire traversée du Chadar : c'est le fleuve Zanskar pris par les glaces, le fleuve gelé est praticable durant un petit mois au plus froid de l'hiver (entre janvier et février).
L'hiver la température au Ladakh est d'une rigueur extrême, avec des températures pouvant atteindre les -35°C (les deux routes permettant de relier le Ladakh passent des cols à plus de 4000m d'altitude). L'été présente des températures très contrastées, de 0°C la nuit à +35°C le jour, et une sécheresse importante, la mousson étant bloquée au sud par l'Himalaya.
Un guide, un cuisinier, un muletier et des mules: c'est le minimum. Ensuite il peut y avoir des helpers (aides guide ou aides cuisinier) et des mules s’il y a plus de personnes dans le groupe. Le guide parle anglais. Le cuisinier, en général, se débrouille mieux que le muletier. Les mules, quand à elles, ne parlent pas anglais.
Le personnel accompagnant se compose de plusieurs personnes (guide, cuisinier, muletiers, porteurs, bateliers, chauffeurs…). Selon le nombre de participants, prévoyez pour la totalité du personnel accompagnant.
Il y a une hiérarchie à respecter. En général, le guide prend 50 %, le cuisinier 30 % et les muletiers 20 %. Si vous êtes un groupe de 1 à 4 personnes, prévoyez environ 250 INR par jour et par participant.Il est important de remettre en main propre la somme attribuée à chacun. Ces indicateurs ne sont que des simples repères chacun est libre d’agir à sa guise. Le pourboire n'est pas une obligation, mais un remerciement pour un travail bien fait, une façon de montrer sa satisfaction.
Etre cuisinier en trek au Ladakh ne s’improvise pas, il s’agit d’un métier. Nos cuisiniers sont recrutés selon leurs recommandations, leur expérience et ils veilleront à ce que vous ne manquiez de rien durant votre voyage. Même au fond d’une vallée perdue, nos équipes se démèneront toujours pour vous offrir une qualité de service irréprochable. Les jours de marche, avec les effets combinés du froid et de la fatigue, on mange plus que d’habitude, les quantités proposées seront toujours suffisantes.
Voici quelques exemples de ce qui pourra vous être proposé :
Petit Déjeuner : Porridge, cornflakes, muesli, toast, confiture, miel, beurre, pancake, riz au lait, omelette, thé et café.
Déjeuner : (Pause pique-nique pendant la journée de marche)Sandwiches, oeuf dur, pomme de terre, jus de fruit, bar de chocolat, et biscuits.
Tea Time : (A l'arrivée au campement et après le montage des tentes)Nouilles instantanées, thé, café, biscuit.
Dîner : Soupe, riz, curry (légumes, paneer ou lentilles), pâtes (thukpa & chowmien), momos (raviolis tibétaines)... et en dessert crème ou salade de fruits. A Noter: Tous les plats mentionnés ci-dessus sont préparés chaque jour de manière différente et sont susceptibles de changer selon les disponibilités sur le marché. Il est également possible à de rares occasions de trouver de la viande dans certains villages.
Le premier jour, pensez à prendre une bouteille d'eau. Tous les soirs, le cuisinier fera bouillir de l'eau. Vous pouvez bien sûr y ajouter des micropurs mais sachez qu'une fois bouillie l'eau de source est propre à la consommation.
Oui, tous les cours d’eau ne sont pas protégés par un pont. Il faut donc suivre minutieusement les indications de votre guide qui sait exactement ou passer sans danger. Avoir des sandales fermées par scratchs permet d’éviter des déconvenues.
Un équipement approprié est un des composants essentiels à la réussite d’un voyage ! Voyagez léger, vous rendrez les portages moins pénibles. Essayez de rester en dessous de 15 kilos. Pour toutes autres informations, merci de vous référer au guide préparation au trek.
Oui, vous pourrez trouver à Leh le matériel nécessaire pour la réalisation de vos excursions et treks au Ladakh auprès de nos boutiques partenaires à des prix plus compétitifs que dans les magasins français.
Les tentes individuelles (3 places pour 2 personnes, c'est idéal pour dormir même avec des gros sacs).
Une tente moyenne pour faire la cuisine. Le cuisinier et les helpers s'activent à l'intérieur pour préparer les plats. Il est très agréable de participer à ces moments là. Les réchauds, la nourriture, les assiettes, les verres, les fourchettes sont bien sûr fournis.
Une grande tente pour dîner, parfois avec une table de camping au milieu, ou à l’himalayenne en tailleurs sur des matelas. C'est ici que tout le monde se réunit pour prendre le repas.
Une tente toilette.
Les matelas, entre 3 et 5 cm d'épaisseur, sont agréables et spacieux.
Quelques guides à lire avant de partir au Ladakh :
Quelques livres avant de partir en trek au Ladakh :
Quelques récits de voyages avant de partir au Ladakh :
De manière générale le voltage en Inde est de 220 volts. Les prises de courant sont en principe de type européen, mais pour certains hôtels moins modernes il est prudent de se munir d’un adaptateur. Attention tout de même aux coupures de courant qui peuvent être fréquentes. En dehors de Leh, il sera difficile de recharger les batteries. Les seules solutions envisageables : emporter suffisamment de piles (et penser à ramener avec soi celles déjà utilisées) ou prendre un chargeur solaire.
A l’aéroport de New Delhi, juste après votre arrivée et la récupération de vos bagages, vous trouverez des comptoirs de change proposant un taux intéressant. N’hésitez pas à mettre les comptoirs en concurrence pour obtenir le meilleurs taux.
Shanti Travel est assuré en responsabilité civile professionnelle auprès de SECURED LIFE (145347 N). Cependant Shanti Travel ne saurait se substituer à la responsabilité civile individuelle dont chaque participant doit être titulaire. Nous vous demandons à votre arrivée en Inde de remplir et signer une lettre de décharge et les garanties de votre assurance personnelle (assurance rapatriement). Assurance Voyage : l'agence ne propose pas ce service et il est de votre ressort de souscrire une assurance rapatriement (et secours en montagne pour les circuits trekking et alpinisme). Dans tous les cas n’oubliez pas d’emporter avec vous en voyage la copie de votre contrat (les coordonnées de votre assurance personnelle), car vous êtes responsable de la déclaration des sinistres auprès de l’assurance (nos guides et agents locaux vous aiderons bien sûr dans cette démarche). Le Vieux campeur propose une formule intéressante. La formule de base est à 25,00 € auquel il te faudra ajouter l'option "altitude/distance" de 38,00 €. Tout cela pour un an de couverture. Pour plus de détails : http://www.auvieuxcampeur.fr/assurance Il existe également la Carte Impact Multisports sur www.impact-multisports.com, les garanties sont supérieures à celles du vieux campeur et elles incluent l'extension monde entier, sans limite d'altitude, Ca coûte 46,00 € à l'année, et ça couvre tous les sports sauf les sports aériens et les sports motorisés.
Plusieurs éléments sont indispensables à retrouver dans votre pharmacie avant de partir en trek au Ladakh :
Pour faire un trek au Ladakh, prévoyez un gros sac de 60 à 120 litres et un petit de 20 à 30 litres. Le petit sac contient la veste imperméable (goretex), un pull et un bonnet (important pour la sécurité si vous vous retrouvez bloqués à l'ombre ou à la nuit tombée), l’eau et le déjeuner de midi.
Le gros sac sera porté par les mules et contiendra tout le reste du matériel collectif. Une mule n'est pas une jeep, elle éprouve, comme nous, des difficultés à passer les cols et les passages à gués. Il est important que vous soyez sensibilisés sur le fait que des sacs trop lourds peuvent handicaper les mules et tout le groupe. Un gros sac de 15 kilos est suffisant pour un trek de 3 semaines.
Oui ainsi qu’à Delhi. Il est même recommandé d’enlever le superflu et de le laisser à l'hôtel. Il n'y a absolument aucun souci de sécurité.
À la base la nourriture est Tibétaine et végétarienne. Les spécialités les plus connues sont :
Chez Shanti, nous garantissons nos départs à partir de 1 inscrit. Nous ne vous ferons pas changer de trek au dernier moment ; nous ne l’annulerons pas au dernier moment. Seules exceptions, les treks “Du Rupshu au Spiti par le Parang- La” et « Du Zanskar au Lahaul par les Cols » pour lesquels les groupes partent à partir de 4 inscrits.
Le nombre maximum de participants est de 12.
Pour les programmes « Au coeur du Zanskar » et « La Grande Traversée du Zanskar », les groupes sont de 12 personnes également. Mais après Padum le groupe se sépare. Ceux inscrits sur « Au coeur du Zanskar » repartent sur Leh pendant que les autres continuent sur Manali. Quoi qu’il en soit, la taille des 2 groupes cumulés ne peut dépasser 12 participants.
Afin de bénéficier de la liberté dans vos dates, vous pouvez, dès lors que vous êtes 2 participants, constituer votre propre groupe, pour partir quand vous voulez et en toute liberté !
Pour savoir combien de kilomètres peut parcourir un enfant, il est possible d’utiliser un calcul tout simple, à savoir 1 an = 1 kilomètre. Par exemple, un enfant de 5 ans pourra parcourir environ 5 km par jour. Pour les nourrissons de 0 à 4 ans, la randonnée peut être possible à condition d’avoir un porte bébé et de respecter quelques consignes :
En ce qui concerne les enfants jusqu’à 12 ans, le risque majeur est de dégoûter l’enfant de l’effort physique si l’effort est trop soutenu. Opter pour des parcours plus ludiques qui vont éveiller leur curiosité, comme par exemple une randonnée permettant d’observer les animaux. L’enfant peut facilement aller à 3000 m sans ressentir de gêne. Au delà, il est important de rester vigilant et l’enfant doit faire l’objet d’une surveillance permanente car les symptômes seront difficiles à décrire pour eux et donc difficile à détecter pour nous.
Il est aussi important de diviser la montée en plusieurs paliers afin d’éviter au maximum les symptômes de mal aigu des montagnes et les complications que cela peut entraîner. Faites également attention aux températures et à la lassitude qui peuvent être des sources de démotivation.
Pour les plus de 12 ans, les problèmes physiques sont moindres, l’adolescent pouvant parcourir approximativement le même nombre de kilomètre qu’un adulte. L’endurance d’un adolescent est même souvent meilleure que celle d’un adulte, il sera capable de supporter l’altitude autant qu’une personne adulte. Encore une fois il sera important de ne pas décourager l’enfant avec un trek trop long et il est préférable de proposer un trek attrayant et ludique. Exemple de trek : Sur les traces du Yéti.
Le MAM est une montée trop rapide en altitude. Les symptômes les plus fréquents sont :
On peut voir apparaître les complications graves qui peuvent être mortelles : l’oedème pulmonaire (toux, crachats, lèvres bleues puis insuffisance respiratoire) et l’oedème cérébral (maux de tête intenses non soulagés par l’aspirine, vomissements, troubles de la vue, parfois troubles psychiatriques.
Le Diamox peut atténuer les symptômes de la forme légère du mal aigu des montagnes en améliorant la ventilation. Il n'empêchera toutefois pas la progression de la maladie chez celui qui, non acclimaté, poursuivrait la montée.
Les avis concernant le Diamox sont partagés sur la question “est-il recommandé de prendre du Diamox à titre préventif ?”. Mieux vaut donc opter pour une montée progressive. Il est cependant fortement recommandé d'apporter ce médicament que l'on peut prendre en cas de besoin. Cela ne dispense pas toutefois de stopper l'ascension dès l'apparition des symptômes du mal aigu des montagnes (MAM). Consultez votre médecin ou une clinique médicale offrant des services spécialisés en matière de soins aux voyageurs afin d'apprécier les avantages et inconvénients de ce médicament, le moment approprié pour y recourir de même que la posologie indiquée selon les circonstances.
Il est facile de détecter les symptômes d’un mal aigu des montagnes pour les adolescents et les adultes car les symptômes sont récurrents. Pour 96% des cas, cela se traduit par des maux de tête. Un cas d’extrême fatigue peut aussi être un signe de MAM.
Le mal aigu des montagnes peut également entraîner des troubles du sommeil quand la différence d’altitude entre 2 nuits consécutives est trop importante. Vertiges, nausée et perte d’appétit peuvent aussi survenir.
Une complication de mal aigu des montagnes peut avoir des conséquences graves voire mortelles. Le premier cas de complication est l’oedème pulmonaire dont les symptômes sont principalement une forte toux, des lèvres bleues et une difficulté à respirer. La deuxième complication d’un MAM est un oedème cérébral qui se traduit par de forts maux de tête, des vomissements, une vision brouillée et parfois des troubles du comportement.
L’acclimatation est le meilleur moyen d’empêcher la survenue du MAM, c’est pour cela que nous proposons dans tous nos programmes 1 ou 2 journées d’acclimatation en moyenne altitude (notamment dans la vallée de l’Indus) afin de préparer le corps doucement au changement d’altitude.
Très peu de voyageurs ont souffert du MAM jusqu’à présent. Les cas d’un mal aigu des montagnes sont majoritairement survenus lors de l’arrivée à Leh, le changement d’altitude étant brutal durant le vol (de 0 à 3500 m sur la durée du vol). Ces cas sont heureusement très rares (seulement 5 voyageurs). Les symptômes sont des maux de tête plutôt brefs durant la première nuit qui disparaissent dès le lendemain matin.
En cas de chute de tension ou de vertige, allongez-vous, jambes surélevées. Restez ainsi quelques minutes puis relevez-vous doucement. Dans de rares cas et souvent à très haute altitude, le mal aigu des montagnes peut engendrer un oedème pulmonaire ou un oedème cérébral, mais cela représente seulement 3 à 5% des cas.
Ces troubles surviennent généralement dans les 48 heures. Il est alors impératif de redescendre au plus vite et de consulter un médecin, car ces complications peuvent être mortelles en quelques heures. Il existe d'autres pathologies spécifiques (hémorragie rétinienne, gelure, hypothermie, accident vasculaire cérébral, phlébite, etc.) qu'il convient de connaître avant de partir pour bien s'en prémunir.
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